dimanche 10 septembre 2017

Conte réalpoliticien

LE PRÉSIDENT DONALD TRUMP
Depuis longtemps j'ai soif et désire de ta bouche, comme un homme égaré dans le désert a besoin d'eau fraîche. Maintenant rien ne m'en empêche, je vais contenter mon désir et apaiser ma soif.
 

IRMA, UNE JEUNE RÉSIDENTE DE FLORIDE
Tu vas m'embrasser ? Sur la bouche ?
 

LE PRÉSIDENT DONALD TRUMP
Je ne vais nullement t'embrasser sur la bouche, comme tu dis de façon fautive. Tu vas me recevoir dans ta bouche, comme je t'ai raconté, tu avais l'air de comprendre pourtant ! — que me recevaient les putains moscovites de Monsieur Poutine. J'y resterai aussi longtemps que l'océan grondera, plus d'une demie heure. Pendant ce temps, pour t'empêcher de parler distraitement et de me mettre dehors, je t'expliquerai le mécanisme de formation des cyclones, qui n'a absolument rien à voir avec un quelconque réchauffement climatique. Tu seras bien attentive, à la fois à ce que je ferai dans ta bouche, à ce que je dirai et à l'océan qui monte autour de nous comme monte en moi le désir. A onze heure vingt-sept, très précisément, je me répandrai dans ta bouche. il est bon que tu saches qu'il n'est pas facile de commander ainsi à soi-même, mais j'ai encore quelques maîtrises en ce domaine malgré mon âge qui n'est pas si différent du tien. J'aurai donc besoin de recueillement pendant l'opération. Et toi aussi tu vas te recueillir. Tu penseras intensément à ce que tu voudras, à toi même, à moi, ou à quelqu'un que tu aimerais ou à quelque chose dont tu aurais envie, et surtout tu essayeras de sentir la progression de mon désir en voie d'accomplissement. Quand je me répandrai dans ton gosier, tu avaleras docilement et joyeusement, c'est indispensable ! le don vital que j'y aurai jeté et tu penseras à ce don comme au résultat du grand mouvement marin qui est en train de se produire. Je ne serai pas obligé de te dire à quoi j'aurai pensé pendant tout ce temps...
Viens, il n'y a plus de temps à perdre ! 

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